GPC Operations Cell: gpc[at]unhcr.org
Gender-Based Violence: chase[at]unfpa.org
Child Protection: rpouwels[at]unicef.org
Housing, Land and Property: jim.robinson[at]nrc.no
Mine Action: unmasgeneva[at]un.org
La poursuite des affrontements et attaques armés à l’Est et l’Ouest ainsi que les catastrophes naturelles (Sud Kivu, Tanganyika) ont continué à entrainer des effets néfastes sur la population civile en République Démocratique du Congo (RDC). Des déplacements forcés, des mouvements pendulaires de retour et des violations/abus des droits humains ont caractérisé la situation de protection au courant du mois de mai 2025.
Pour la 9e année consécutive, la crise humanitaire en RDC a encore été classée parmi les plus négligées au monde, selon le rapport de Norwegian Refugee Council (NRC) portant sur l’année 2024. La RDC est passée de la troisième place l'année dernière à la huitième place, mais ce changement de classement ne signifie pas que la situation s’est améliorée. C’est plutôt parce que presque toutes les crises humanitaires prolongées sont aujourd'hui négligées.
Au cours de la période sous revue, une baisse du nombre de ménages déplacés internes de 10,5 % par rapport au mois précédent a été constatée dans l’Est de la RDC. La province du Nord-Kivu a été la plus touchée en termes de mouvements de populations avec 76 172 ménages déplacés, suivie du Sud-Kivu (22 178 ménages), de l’Ituri (19 267 ménages) et Tanganyika (8 269 ménages).
Des mouvements de retour ont été favorisés par l’accalmie relative après les attaques des CODECO à Djugu (en Ituri), une amélioration de la situation sécuritaire dans les zones de santé d’Alimbongo et Musienene en territoire de Lubero (Nord Kivu) et le démantèlement des différents sites de déplacés dans toute la zone sous contrôle du M23.