GPC Operations Cell: gpc[at]unhcr.org
Gender-Based Violence: chase[at]unfpa.org
Child Protection: rpouwels[at]unicef.org
Housing, Land and Property: jim.robinson[at]nrc.no
Mine Action: unmasgeneva[at]un.org
Le quatrième trimestre 2024 (octobre-décembre 2024), a connu une réduction du nombre de violations des droits humains, avec 7 580 violations documentées contre 8 312 au troisième trimestre 2024 (-9%). Cette diminution s’explique par l’intensification des opérations militaires des Forces de défense et de sécurité (FDS) dans certaines régions du pays, ainsi que par les restrictions de mouvements et contraintes d’accès à l’information du fait des blocus. Les inondations ont aussi limité de façon temporaire les mouvements des groupes armés dans les zones en conflits. 714 cas d’inondations ont été recensés dans 19 régions et le District de Bamako. Ces catastrophes naturelles ont affecté directement 454 898 personnes, dont une majorité de femmes et d’enfants (plus de 72%), menaçant la campagne agricole et la sécurité alimentaire ainsi que l’accès aux services d’eau et d’assainissement. 43 828 maisons effondrées, exposant les femmes et les filles à des risques accrus de VBG dans des abris surpeuplés. Les structures de santé détruites et endommagées, ont limité l’accès aux soins
6 591 violations des droits humains ont été enregistrées au 1er trimestre 2025 contre 7 580 violations au cours du dernier trimestre 2024 (-13 %). Cette tendance à la baisse pourrait être due à l’accroissement des opérations militaires durant ces 2 derniers trimestres. La levée des blocus de Léré (Tombouctou) le 4 mars et celui de Boni (Douentza) le 27 mars 2025 pourrait aussi être signe d’amélioration progressive de la situation sécuritaire et de protection au Mali. De plus, l’analyse de la perception des communautés sur leur environnement corrobore cette réduction des violations rapportées. En effet, au 1er trimestre 2024, 50% des ménages enquêtés indiquaient vivre avec un sentiment d’insécurité dans leur communauté contre 43% à la même période en 2025.
Cependant, si le nombre global de violations des droits humains a diminué au 1er trimestre 2025, le nombre de violations des droits des enfants a lui augmenté de 97% par rapport au dernier trimestre 2024 et 28% par rapport au 1er trimestre 2024 selon le monitoring de protection.
Au regard de ces situations et du jugement des experts, les risques de protection prioritaires identifiés dans la période d’octobre 2024 à mars 2025 et nécessitant une attention immédiate sont les suivants :